Histoire et patrimoine

HISTOIRE ET PATRIMOINE

Hautefage fut la résidence des évêques d’Agen, les Della Rovère entre 1487 et 1538. Elle a été chef-lieu de canton en 1790 et 1798. Elle prend le nom de Hautefage-la-Tour en 1919.

L’étymologie de Hautefage-la-Tour, « Alta Fagus », « hêtre élevé » et la présence de la source réputée miraculeuse, coulant dans l’église, pourraient laisser supposer qu’il existait à cet emplacement un lieu de culte païen que l’église, dédiée à la Vierge aurait remplacé.

D’après la tradition que viennent confirmer plusieurs textes, on vénère depuis des siècles à Hautefage-la-Tour une statue de la Vierge Noire à l’Enfant, découverte dans une excavation située au dessous du chœur. Cette modeste statuette de bois peint, d’une trentaine de centimètres de haut constitue le véritable trésor de Hautefage-la-Tour.

La présence de la source miraculeuse, qui passait pour guérir la stérilité, complétée par la présence de la Vierge Noire, héritière de divinités liées à la fertilité, ont contribué à faire de Hautefage-la-Tour, du Moyen Age au XIXème siècle, un lieu de pèlerinage très couru. Des miracles y étaient fréquemment reconnus, Des processions solennelles avaient lieu tous les ans. Les paroissiens d’Auradou, Massoulès et Frespech se rendaient à pied jusqu’à l’église de Hautefage-la-Tour où des foules de dévots les rejoignaient. A l’égal de Rocamadour ou de Cadouin, la renommée du sanctuaire de Hautefage-la-Tour s’étendait très loin dans le royaume. La dévotion à la Vierge Noire assurant le retour à la fertilité, la Régente de France, Anne de Beaujeu (1460-1522), fille de Louis XI, après le décès de son fils unique, s’en remit à Notre dame de Hautefage-la-Tour. Le miracle se produisit, elle donna naissance en mai 1491 à une fille Suzanne de Beaujeu.
Suite à des problèmes de stabilité de la façade occidentale, la canalisation de la source a été améliorée en 1993 ;

Notre-Dame de Hautefage a été construite vers la fin du 15e siècle, début du 16e siècle, époque de la construction de la tour épiscopale voisine, à l’emplacement d’une ancienne chapelle datant du Moyen-âge, La chapelle sud et la sacristie paraissent également plus tardives. Vidée de ses ornements au début des guerres de Religion, l’église devient paroissiale en 1595 par ordonnance de l’évêque Nicolas de Villars qui consacre l’autel en 1598. Elle est décrite en 1632 avec sa fontaine sous l’autel, toute voûtée et flanquée d’une chapelle dédiée à Saint-Louis. Georges Tholin, auteur de l’œuvre « Monuments historiques du Lot et Garonne » en 1882 décrit la charpente de l’église comme « admirable et fort remarquable, n’ayant pas moins de 9 m de hauteur ».

 

La Tour Épiscopale de Hautefage-la-Tour est le symbole même de notre village, jusque dans son nom qui lui a été adjoint en 1920.

Elle a été construite par deux évêques d’Agen, Léonard et Antoine DELLA ROVERE au XVème et XVIème siècle. Leurs armoiries, des rameaux de chêne enlacés, sont visible sur plusieurs parties de l’édifice.

De plan hexagonal, sa terrasse culmine à 39 m, la flèche de la toiture construite au XXème siècle s’élève à 55 m. Cette tour imposante est isolée de tout autre édifice et aucune pierre en attente ne laisse supposer qu’une adjonction était prévue. Elle semble avoir été construite dans un but uniquement résidentiel.

Notre Tour a subi les outrages du temps et était dans un état de ruine à la fin du XIXème siècle. A cette même époque des travaux de restauration commencent. Ils se poursuivront jusqu’à nos jours. Ils donneront à la Tour la silhouette que nous lui connaissons aujourd’hui.
Les baies du troisième étage seront complétées d’arcs brisés et les contreforts d’angle par des pinacles. La terrasse sera couronnée d’une balustrade en pierre, ornée de jours quadrilobés ; Une couverture en ardoise prendra place au centre de la terrasse laissant une circulation dallée sur son pourtour. La tourelle d’escalier recevra également une couverture conique en ardoise. En1957, la Tour est transformée en château d’eau qui sera désaffecté en 1974.

Tour de Hautefage, aussi appelée Château épiscopal, du XIVe siècle dont le dernier niveau contenait un château d’eau. La tour a été construite des évêques d’Agen d’origine italienne, Leonardo della Rovere et Antonio della Rovere. La tour a été conçue pour servir de résidence aux évêques d’Agen.
La construction n’a probablement pas été terminée. Dès le XVIIe siècle, la tour a servi de clocher à l’église Notre-Dame située en contre-bas. Dans la seconde moité du XIXe siècle, elle est considérée comme semi-ruinée. Des travaux de restauration sont entrepris à partir de 1888 en lui donnant la forme actuelle avec une balustrade, les contreforts d’angle surmontés de pinacles et la couverture conique en ardoise. La tour est transformée en château d’eau en 1957 en plaçant un réservoir en béton armé au troisième étage. Le réservoir est abandonné dès 1974. Des chutes de pierres en 2007 entraînent des travaux de restauration. La couverture a été refaite. Le réservoir d’eau a été cassé en 2013 et un plancher a été restitué. Les cloches ont été replacées au troisième étage. Les planchers doivent être réaménagés en même temps que les différents niveaux de la tour.

Classée Monument historique en mai 1883

Église Notre-Dame, située en contrebas de la tour. Le presbytère a été classé au titre des monuments historiques en 1921, puis inscrit en 1994.

Église Saint-Thomas, inscrite au titre des monuments historiques en 1995

Église Saint-Just, inscrite au titre des monuments historiques en 1996

Château de Lamassas : édifié au XVIIIe siècle par la famille Lacuée, c’est le lieu de naissance de Jean-Girard Lacuée comte de Cessac. Une arcade cintrée ouvre sur un vaste espace donnant accès au château et à ses dépendances. les constructions sont en pierre de taille et moellons calcaires. Les dépendances comprennent un pigeonnier à toit en pavillon couvert de tuiles plates et une voûte en berceau en partie basse. Un perron forgé garni de volutes, feuilles et monogrammes (2 L entrelacés) donne accès à la maison. La couverture en tuiles canal se termine par une génoise à deux rangées
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA47002929